Je rentre au Québec demain pour deux semaines. Je dois repartir en Écosse fin septembre pour le travail, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour faire des travaux sur le voilier. Je m'étais dit que je me débarrasserais du plus gros avant l'hiver. Je veux garder le printemps pour faire les modifications les moins compliquées, soit la plomberie, la tuyauterie du propane, l'électricité et tout ce qui n'affecte pas directement l'intégrité de la structure du bateau. Je peux me passer des prises 110v, du poêle et même de la toilette, mais pas de la solidité de la coque, ni de celle du safran.
L'idée d'avoir à entreprendre des réparations comme celles là directement après avoir acheté le voilier me déprimait un peu. Après beaucoup de recherche et de lecture, je me rends compte que c'est somme toute plutôt mineur et j'entrevois déjà un plan de restauration et d'améliorations pour les deux-trois années à venir, parallèlement aux mises à jour essentielles.Si je m'en sors à bon compte pour la réparation du pont et du gouvernail, je peux déjà penser à changer la grand voile pour la saison 2011. Je me suis rendu compte que ça venait pas mal en troisième place dans l'ordre de priorité après le safran et le pont. C'est rare qu'on fait de la vrai croisière sur le Lac Champlain, on y va plutôt pour faire de la voile...quoique. C'est donc l'objectif, que le bateau soit prêt à naviguer et efficace à la voile. On verra ensuite pour les détails et le confort.
Je recherche actuellement les informations pour les matériaux et les différentes techniques. Je pense bien avoir pratiquement tout ce qu'il faut pour passer les commandes et commencer le travail d'ici environ une semaine. Pour le safran, je pense toujours l'apporter au Bic à Daniel St-Pierre, mais je me rends compte que je peux sans doute faire le travail. Il suffi de m'assurer que la structure en acier inoxydable est saine et je peux choisir d'injecter de l'époxy plutôt que de faire rebâtir le gouvernail.
Pour ce qui est du pont à l'arrière des cadènes à tribord, a superficie du délaminage me permettrait aussi d'injecter de l'époxy plutôt que de remplacer le balsa pourri. C'est certains que ça reviendrait moins cher, mais il y a deux inconvénient majeurs: d'une part, il est impossible de savoir le taux de réussite de l'opération et deuxièmement, le temps de séchage peut-être long, surtout que le voilier est à l'extérieur et que l'automne approche. Je n'ai pas ce problème avec le safran que je peux rentrer dans un atelier. La solution retenu est donc de couper le pont par l'intérieur. Je peux chauffer la cabine du Merilokki pour faire sécher la zone affectée et pour avoir la bonne température de curage de la résine. Il s'agirait d'enlever le balsa et de le remplacer par du Corecell, une mousse haute densité:
http://www.fr.gurit.com/corecell-afoam-the-ultra-tough-foam.aspx . Les prix pour ce matériau varie et ce n'est pas facile à trouver, malgré que ce soit fabriqué à Magog ! Je doit couper le plafond avant de passer la commande, car je ne connais pas l'épaisseur de l'âme. Pour l'époxy, j'ai trouvé un fabricant à Montréal, mais je me demande si je ne vais pas aller vers une grosse marque reconnu comme West System ou MAS Epoxy ?
Je vais mettre à jour la section Travaux au fur et à mesure que ça avancera, avec des photos et la liste des matériaux et outils utilisés.